Première saison

(Réalisation des karmans d’aile du Dewoitine D 520)

D’abord, la pièce est longue !

(Episode 2)

D’abord, la pièce est longue : plus de deux mètres. Même sur l’original, elle est en plusieurs morceaux, au moins quatre : la partie arrière, avec un dessus et un dessous dont la jonction vient mourir sur le fuselage avec une arête en « S », une partie intermédiaire grosso-modo « tronconique », une petite section avec un bossage au niveau du longeron et une partie avant, plus délicate, là où la tôle a une forme pas du tout développable, justement…

Pour les parties arrière et intermédiaire, on va considérer qu’elles sont développables ; il suffit alors de faire un patron en carton, de le reporter en suite sur une tôle, de couper la tôle et de la passer à la rouleuse. Notre rouleuse dispose en effet de la possibilité de serrer un peu plus d’un côté, donc de faire facilement ce type de surface tronconique.

Aussitôt dit, aussitôt fait !

Bon, il faudra encore ajuster la courbure du roulage, mais c’est un bon début. Nous avons donc notre section de Karman, la plus simple.

La partie arrière sera elle aussi tronconique, voire même cylindrique, et nous ferons un rivetage des deux tôles après avoir borduré l’une d’entre elles pour obtenir un raccord à niveau entre les tôles.

C’est l’occasion de faire un essai de bordurage/rivetage. On utilise notre bordureuse, avec les bons galets, on a le choix. Cette machine est pratique car elle peut bordurer des tôles déjà formées, cylindriques par exemple. On fait un essai pour se roder :